Confronté à un divorce, il est parfois difficile d’établir la communication avec son ex-conjoint(.e). Cependant, sachez que le manque d’échanges entre les parents n’est jamais bénéfique pour un enfant. Raison pour laquelle il est vital de se mettre rapidement d’accord sur le mode de garde. Si certains parents préfèrent éviter cette étape et décident de la garde de l’enfant sans avertir le tribunal, cet acte est sévèrement puni par la loi. Voici quelques points à savoir sur la garde partagée et ses clauses les plus importantes.
Généralités
Selon la loi, les parents ont le droit de recourir à plusieurs modalités de garde, à la suite d’un divorce. La plus commune est la garde partagée ou alternée. Cette solution permet de partager l’autorité parentale sur un enfant pour son bien-être (physique et mental). Pourquoi ? Une clause dans le contrat de garde partagée mentionne que l’enfant détient un « droit de résident » chez chacun de ses parents, pendant une période prédéfinie (à voir avec les deux parents/le juge).
La mise en place de la garde partagée
Cette garde doit être mise en place dans l’intérêt et le bien-être total de l’enfant. Que ce soit le couple ou le juge qui en prend la décision, elle devra être appliquée dès que le divorce est prononcé. Cependant, une garde alternée ne s’applique que si les maisons des deux parents sont proches, et il est de la responsabilité des divorcés -ou de leurs avocats- de veiller au respect des modalités de garde inscrites dans le contrat de divorce. Dans la mesure où les parents ne sont plus en bons termes, il en vient de l’autorité du juge de décider du mode de garde qui conviendra le mieux à l’enfant.
Les répercussions de la garde partagée sur la pension alimentaire
Ce sujet dépend entièrement des parents ainsi que du mode de garde. Toutefois, en règle générale, la pension alimentaire devra être versée à celui/celle qui a la garde de l’enfant (à 60 % du temps). Le deuxième parent est dans l’obligation de verser une pension alimentaire chaque mois pour veiller au confort de l’enfant. Le montant varie d’un individu à un autre, car il se base sur les revenus financiers. Il est donc vital d’en discuter durant la procédure de divorce.
Les enjeux d’une garde partagée
Les avantages
Dans certains cas, recourir à la garde partagée est particulièrement bénéfique. Pour préserver le bien-être de l’enfant, cette modalité de garde permet aux deux parents de rester présents pour leur progéniture. Chacun des parents participe activement à l’éducation de l’enfant, comme dans toute famille normale. De plus, la garde partagée permet de restaurer la communication entre les parents et l’enfant, et est une opportunité pour eux de mettre de côté leur désaccord. Dans de rares cas, cet éloignement s’avère bénéfique, car une grande majorité des couples décident de reformer une famille.
Les inconvénients
Même si la garde partagée présente de nombreux avantages, elle détient tout de même des inconvénients non-négligeables :
- Lorsque les parents divorcent, l’enfant a tendance à se perdre, l’affection qu’il ressent pour ses deux parents n’est plus égale. C’est encore plus difficile lorsqu’il est prépubère. À ce moment-là, il décidera de choisir qui il préféra et lorsque cela se produit, l’un des deux parents se retrouve inévitablement rejeté ;
- Élever un enfant n’est pas une tâche facile. C’est d’autant plus complexe lorsque le couple parental est séparé. De plus, il y a un énorme risque de manque psychologique au niveau de l’enfant. Dans ce cas de figure, il est fortement recommandé de faire appel aux services d’un psychologue.
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