Choisir une auxiliaire de vie : quels sont les critères à considérer ?

Choisir une auxiliaire de vie : quels sont les critères à considérer ?

Toute personne dépendante, qu’elle soit âgée, en perte d’autonomie ou à mobilité réduite a besoin de conserver son cadre de vie ainsi que son indépendance vis-à-vis de leurs proches. Pour ce faire, il est indispensable de recruter et de mettre à son service une auxiliaire de vie. Cette dernière est destinée à entretenir son domicile, à gérer et cuisiner son alimentation, à assurer son hygiène (toilette et habillement), à le soutenir moralement, à s’occuper des formalités administratives et à l’accompagner dans ses déplacements. Pour garantir le confort, la santé et la sécurité de la personne dépendante, il est recommandé de bien choisir l’auxiliaire de vie. Découvrez dans cet article les critères à prendre en compte pour choisir ce type de professionnel.

Une auxiliaire de vie disposant des qualités requises pour exercer le métier

Les qualités requises pour exercer le métier d’auxiliaire de vie ou d’assistance de personnes dépendantes sont au nombre de 8 :

    • la bonne forme physique permettant au professionnel de porter de lourdes charges, de se baisser et de solliciter son dos,
    • l’empathie et la patience permettant d’installer une relation de confiance entre la personne à aider et celle qui aide,
    • l’écoute et le dialogue permettant de connaître les histoires passées ainsi que le vécu de la personne et de se renseigner sur ses besoins,
    • le dévouement poussant l’auxiliaire de vie à chercher les différents moyens pour assurer le bien-être de la personne dépendante afin de rendre agréable sa vie quotidienne,
    • la discrétion incitant le professionnel à garder pour lui les détails de la vie de la personne dépendante comme ses problèmes de santé,
    • la ponctualité qui une preuve du sérieux de la part de l’auxiliaire de vie,
    • la polyvalence et la capacité d’adaptation assurant la faculté de l’auxiliaire de vie à jongler entre les taches de différentes natures,
    • la bonne organisation permettant au professionnel de classer ses missions ainsi que ses taches selon la priorité et de savoir gérer aux situations imprévues,
    • la gestion du stress permettant au professionnel d’évacuer le plus vite son stress, que ce soit avant, pendant ou après son travail,
    • l’expérience garantissant le savoir-faire du professionnel.

Une auxiliaire de vie formée et compétente

Aider une personne âgée ou à mobilité réduite ne s’improvise pas. Cela requiert des compétences. Pour les obtenir, il faut justifier d’une formation adéquate. Celle-ci est accessible à toute personne ayant plus de 18 ans, sans condition de diplôme académique. Elle permet d’obtenir un Diplôme d’État d’Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS). Sa durée varie entre 12 et 24 mois, et ce, selon le parcours scolaire et professionnel du candidat.

Par ailleurs, il existe d’autres diplômes permettant d’exercer le métier (accessibles après la classe de troisième ou le bac). Ces diplômes sont : le CAP Assistant Technique en Milieux Familial et Collectif, CAP Agricole Services aux Personnes et Vente en Espace Rural, CAP Services en Milieu Rural, MC Aide à Domicile, Titre Professionnel d’Assistant de Vie aux Familles, Bac Pro Services aux Personnes et Aux Territoires et Bac Pro Accompagnement Soins et Services à la Personne.

Une auxiliaire de vie ou une agence spécialisée dans les services à la personne à proximité de chez vous

Il est important que l’auxiliaire de vie habite non loin de la résidence de la personne dépendante, car ce professionnel est destiné à se rendre habituellement à son domicile. Il peut également être sollicité pour une intervention d’urgence à n’importe quel moment.

Ainsi, si vous êtes situé à Fort-de-France, vous pouvez vous adresser Nanny Services.

Une auxiliaire spécialisée dans le cas de la personne à prendre en charge

Il est conseillé de vous orienter vers une auxiliaire spécialisée dans le cas de la personne dépendante, notamment si elle est atteinte d’une pathologie spécifique comme l’Alzheimer et les troubles apparentés. En effet, il appartient au professionnel spécialisé dans l’accompagnement des malades d’Alzheimer de déterminer la meilleure méthode permettant d’aider le malade.

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